A l’aube du cinquième règne

 L’être doué de l’esprit

 La vie est apparue sur terre avec le premier règne qui est le minéral. Ensuite, il y a eu le végétal et enfin l’animal.

L’humain n’est pas un quatrième règne, car il fait partie du monde animal, par sa chair et son sang. Toutefois, le monde humain s’est bien distingué en créant un règne angélique, puis divin.

La première question fondamentale, est de savoir comment la fractale s’opère d’un règne à l’autre, et la seconde question est de savoir si – et comment – l’humanité sera capable de muter vers ce cinquième règne.

Le Yi jing (classique chinois des mutations) donne une clé pour comprendre cette métamorphose de la nature. Dans un hexagramme du Yi jing, il y a six traits, comme s’il y avait six règnes. Si l’humanité est considérée comme un quatrième règne et si on compare cela aux traits d’un hexagramme, le cinquième trait qui est généralement celui du maitre de l’hexagramme, représente souvent le c’ôté humaniste et donc l’évolution de la vie vers un cinquième règne qui serait éthéré (angélique). Le sixième règne est celui des dieux et un septième règne serait celui de la vacuité. Et pourquoi pas un huitième règne pour parler de la perfection, après tout, toutes ces choses nous conduisent vers l’infini.

Dans l’hexagramme 8 du Yi jing, on parle du royaume et de ses feudataires. Cette image rappelle les règnes de la vie sur terre. Au cinquième trait de cet hexagramme, on voit comment le roi permet au gibier de s’échapper en ne le faisant traquer que de trois côtés. Cette action permet aux meilleurs spécimens de s’échapper, ceci afin de préserver la nature. Ceci peut expliquer le fait que nous vivons dans monde à trois dimensions et qu’une quatrième est réservée à celui qui sait rêver.